Denier du culte

LANCEMENT DE LA CAMPAGNE D’APPEL AU DENIER DE L’ÉGLISE

QU’EST-CE QUE LE DENIER DE L’ÉGLISE ?

L’Église catholique assure ses missions grâce à la générosité des fidèles : depuis 1905, la première de ses ressources est le Denier de l’Église, cette contribution financière versée annuellement par les catholiques à leur diocèse est destinée à assurer la vie matérielle des prêtres.

Le Denier n’est pas un don comme un autre. Il fait appel à un sentiment d’appartenance et de fidélité envers l’Église, pour que ceux qui sont plus spécialement en charge d’annoncer l’Évangile et de faire vivre l’Église, aient une juste rémunération : les prêtres, les laïcs salariés en mission ecclésiale. Le Denier permet aussi le financement des frais engagés pour la pratique religieuse des croyants (chauffage des églises et des salles paroissiales, formation, catéchèse, préparation aux sacrements (première communion, …)

Le Denier est un don volontaire, il n’y a pas de tarif ! Chacun donne en conscience selon ses possibilités.

QUELQUES CHIFFRES 2020 ET AUTRES DONNÉES

31 paroisses, 75 prêtres en mission (dont 28 de moins de 60 ans).

23 prêtres retraités retirés du service pastoral. 4 séminaristes.

23 salariés ETP (Équivalents Temps Plein) (dont 50% en mission ecclésiale)

1 sanctuaire marial, Notre-Dame de Pontmain.

60 biens immobiliers à entretenir (églises, chapelles, presbytères, logements, salles paroissiales).

POINT SUR LA COLLECTE 2020 DU DENIER DE L’ÉGLISE ET AUTRES COLLECTES

Une collecte en hausse de + 2,94%.

La collecte globale du Denier de l’Église 2020 s’élève à 1 261 927 € soit + 2.94%.  Cette hausse s’explique par une nette sensibilisation des Chrétiens qui ont réagi favorablement à l’appel lancé pendant le confinement. Pendant cette période, la participation à la quête dominicale, et les offrandes faites pour les mariages, baptêmes ou funérailles ont parallèlement baissé. Les Chrétiens ont été sensibles à la présence des communautés paroissiales auprès de tous, par des moyens nouveaux auxquelles elles ont su s’adapter (présence numérique, newsletters régulières, appels téléphoniques entre voisins…)

Une fin d’année un peu plus forte que les autres années : les deux derniers mois 2020 ont généré 526 k€, soit 42% de la collecte de l’année.

Une baisse du nombre des donateurs de 4,6 %

Entre 2019 et 2020, on enregistre une baisse de donateurs de 4,6 %, soit 5 656 donateurs en 2020 (- 272 donateurs par rapport à 2019 (en majorité pour cause de décès). Mais le taux de fidélisation reste satisfaisant : 77 % des donateurs de 2019 ont redonné en 2020 et ils représentent 80,7 % des donateurs 2020.

Les nouveaux donateurs sont nombreux (160) mais pas suffisamment pour compenser les départs. Une plus grande sensibilisation au don est nécessaire auprès de 25-50 ans. Celle-ci a commencé fin 2020 par une campagne digitale : Facebook et Instagram. Elle va durer jusqu’à la fin de l’année.

Le don moyen en augmentation

Le don moyen par donateur s’élève à 223 €. Il est en hausse de 14% par rapport à 2019.

69 % des donateurs donnent entre 1 et 200 €. Ces 69% ont généré 26% du total du denier 2020.

Un très grand merci aux 165 donateurs de la paroisse Notre Dame de Pontmain.

En 2020, le don moyen a été de 194, 25 €.

Le don en ligne et par virement direct concerne 13% des donateurs. Leur nombre a pratiquement doublé (+98 %) par rapport à 2019.

Le prélèvement automatique reste stable. Il concerne 22% des donateurs.

Le don par chèque  reste stable et toujours prédominant avec 65% de donateurs.

Deux autres ressources de don : l’IFI et le soutien à la formation des séminaristes

Le don IFI (Impôt sur la Fortune Immobilière) : avec une opération de relance conduite en mars 2020, sur les « ex-donateurs ISF (Impôt sur la Fortune) » du diocèse, et après la transformation de l’ISF en IFI, la collecte progresse de 27% par rapport à 2019.

En 2020, la campagne « vocations séminaristes » s’est faite dans le prolongement de celle de 2019, sous une même forme, jeune et dynamique. Elle a été décalée en septembre compte tenu de la pandémie. Elle a été très bien reçue et très bien suivie avec 763 donateurs : une belle progression de  + 77%, pour un montant total de 106 420 €, permettant d’assurer la formation des quatre séminaristes du diocèse de Laval, actuellement en formation au séminaire interdiocésain Saint-Jean de Nantes, et de deux jeunes en année de discernement vocationnel.

La collecte totale 2020 sur le Diocèse de Laval
– Denier + Séminaristes + IFI –
a progressé de + 6,5% par rapport à 2019
 pour atteindre sur l’ensemble des trois collectes  1 380 207€.

La tendance de fond reste la même

Le diocèse de Laval comme les autres diocèses connaît une vraie difficulté à renouveler ses donateurs, malgré un bel engagement des donateurs, fidélisés à plus de 77%.

La perte de 4.6% de nos donateurs en 2020 (272) reste préoccupante même si la pente est moins brutale que les années précédentes. Les raisons en sont connues : renouvellement très difficile des donateurs décédés ; on constate toujours une difficulté commune à collecter chez les jeunes générations.

Une action digitale (Facebook, Instagram) à l’intention de 25-50 ans a été lancée dans ce sens, avec plusieurs diocèses de la Province, sur une année pleine. Elle commence à porter quelques fruits, mais les conclusions se feront à moyen terme.

Un souhait : sensibiliser davantage les Mayennais

307 000 habitants en Mayenne, soit environ 130 000 foyers.
D’après les statistiques nationales, un peu plus de 50% de la population se dit catholique. Cela représente environ 65 000 foyers en Mayenne. 
A ce jour 5 656 foyers sont donateurs.

En conclusion, dans une année 2020 périlleuse et difficile pour toute la société, l’association diocésaine de Laval a pu maintenir ses comptes à l’équilibre : grâce à la générosité de ses donateurs, au renouvellement d’un certain nombre d’entre eux, à une optimisation des ressources et une gestion toujours rigoureuse de ses charges de fonctionnement.

Sauf difficultés non envisagées à ce jour,
l’Association diocésaine devrait à nouveau équilibrer ses comptes en 2021,
avec un budget de 4, 8 millions d’€.