L’édito du mois d’octobre

Un pèlerinage, en période d’automne.

 

En toutes saisons, il est possible de partir en pèlerinage, plus ou moins longtemps, plus ou moins loin. Les chemins montais balisés et traversant notre région témoignent que des marcheurs pérégrinaient et parfois encore pérégrinent vers le Mont Saint Michel. Certains, partis de loin, effectuent un itinéraire au long cours. Un pèlerinage à pied peut s’effectuer sur une distance moindre, comme celui que feront des femmes de différentes paroisses du diocèse, le samedi 1er et le dimanche 2 octobre en ralliant la chapelle N.D. de Charné à Ernée, à la basilique Notre Dame de Pontmain.

 

Il existe des grands pèlerinages d’automne qui ont lieu chaque année, comme celui de Lourdes Cancer Espérance en septembre ou celui du Rosaire en octobre, tous les deux à Lourdes. Ce sont des temps-fort de la foi au cours desquels le cœur des participants est tourné vers Jésus Sauveur et leur regard posé sur le visage de Marie, sa mère. Le pèlerinage façonne l’âme en l’ouvrant à la grâce divine. Il construit également la communion fraternelle, la fraternité qui s’y vit n’est pas un vain mot, loin de là. Il rassemble un peuple composés de divers membres, c’est l’Eglise. Appelée à la conversion, elle est revigorée par le partage, la liturgie communautaire, les sacrements, la prière les uns pour les autres, les enseignements, les témoignages.

 

Un pèlerinage, en l’année de la Miséricorde.

 

Le Pape François souligne l’importance du pèlerinage dans le document qu’il a publié pour promouvoir le Jubilé extraordinaire de la Miséricorde (8 décembre 2016—30 novembre 2017 :

 

« Le pèlerinage est un signe particulier de l’Année Sainte : il est l’image du chemin que chacun parcourt au long de son existence. La vie est un pèlerinage, et l’être humain un viator, un pèlerin qui parcourt un chemin jusqu’au but désiré. Pour passer la Porte Sainte à Rome, et en tous lieux, chacun devra, selon ses forces, faire un pèlerinage.

Ce sera le signe que la miséricorde est un but à atteindre, qui demande engagement et sacrifice. Que le pèlerinage stimule notre conversion : en passant la Porte Sainte, nous nous laisserons embrasser par la miséricorde de Dieu, et nous nous engagerons à être miséricordieux avec les autres comme le Père l’est avec nous.(…)Miséricordieux comme le Père, c’est donc la “devise de l’Année Sainte. » Le visage de la Miséricorde, n°14.

 

Un pèlerinage paroissial le 9 octobre.

 

Un pèlerinage peut se vivre sur un laps de temps relativement court. Il s’effectue toujours en lien d’amitié et de prière avec des personnes empêchées d’y prendre part directement, pour cause de santé ou pour toute autre raison.

 

En cette année jubilaire de la Miséricorde, le pèlerinage de la paroisse se fera le dimanche après-midi 9 octobre à Pontmain. Je souhaite de tout cœur que nous nous y retrouvions nombreux, enfants, jeunes et adultes. Alors qu’une nouvelle période vient de débuter selon le calendrier scolaire 2016-2017, c’est une grâce d’être appelés à vivre en paroisse une telle démarche de foi. Nous en recevrons la joie, la vitalité, la charité et l’espérance, j’en suis sûr. D’autant qu’il suffira de nous laisser guider, si je puis dire.

 

Car en effet, le sanctuaire de Pontmain a préparé pour les pèlerins un parcours du Jubilé en 6 étapes. Il présente le grand intérêt de relier les endroits liés à l’apparition de la Vierge Marie à l’année de la Miséricorde. Il est vraiment très accessible, autant dans son contenu spirituel qui offre une pérégrination progressive que dans ses déplacements physiques. Il sera sonorisé. J’en assurerai l’animation avec quelques personnes. Il y aura aussi un peu de temps personnel.

 

Le rendez-vous est fixé à 14 h 30 à l’église paroissiale de Pontmain. Notre pèlerinage paroissial se clôturera avec la messe à 17 h à la basilique. Ci-après, des informations sur le Jubilé et la Miséricorde aideront à se préparer.

 

Père Jean-Marie VERON